De gauche à droite : Jeanne, Barbara, Carole, Patricia, Paul-Marie, Antoine, Alain, Hugo et Henri
Le 2 décembre 2017, nous étions réunis chez Carole et Jean-François pour l’assemblée générale constitutive de l’association Graines de Oaï. L’ambiance était fébrile et studieuse à la fois.
C’est pas tous les jours qu’un petit groupe de gentils cinglés décide d’entrer en résistance contre la privatisation du vivant !
Après-midi constructif au cours duquel nous avons peaufiné la rédaction des statuts sur la base du document proposé par Carole.
Afin de permettre au plus grand nombre d’accéder aux savoirs et savoir-faire liés à la reproduction et à la conservation des semences paysannes , la cotisation de base est fixée à 10 €, avec un tarif solidaire de 5 €.
Il faut penser au présent et à l’avenir de l’association, trouver les modalités qui vont favoriser son efficacité face aux enjeux écologiques majeurs tout en garantissant son fonctionnement démocratique. Nous décidons de privilégier la concertation et une prise de décision collective. Le groupe est imaginatif, motivé, plein d’idées et de projets. Ce n’est pas une raison pour partir dans tous les sens, quand même !
Nous avons donc élu un bureau qui gère l’association au quotidien et la représente :
– Présidente : Carole
– Secrétaire : Barbara
– Trésorier : Jean-François
Une fois le bureau constitué, nous avons arrêté les grandes lignes du programme des activités de l’association pour 2018 :
– organisation d’une grainothèque avant l’arrivée du printemps
– réalisation d’un jardin de semences
– élaboration de formations et conférences pour les membres de l’association et pour un public extérieur.
Pour cette dernière activité, le temps presse car, le 3 février 2018, nous avons une intervention prévue auprès des membres du rucher école de St Mitre les Remparts.
Enfin, nous avons décidé, à l’unanimité, de collaborer avec l’AMAPop de Montpellier pour l’organisation de manifestations convergentes.
De plus, l’association nomme Léna et Paul-Marie en qualité de membres d’honneur de Graines de Oaï.
Devant l’urgence des défis pour garantir la biodiversité cultivée et veiller à notre sécurité alimentaire, nous avons décidé de faire tomber les limites géographiques.
Défendre les semences paysannes et locales ne signifie pas que nous nous replions sur notre territoire.
Carole