On parle de nous !
Voici un article paru dans le journal « La Marseillaise » le 03/08/2020
Voici un article paru dans le journal « La Marseillaise » le 03/08/2020
Ce samedi 14 mars a eu lieu un atelier semis de graines paysannes reproductibles au jardin de semences. Les premiers semis de tomates ananas, marmandes, de poivron rosso, bettes et autres sont à présent dans leurs petits godets. Les membres possédant les endroits les plus chauds et ensoleillés chez eux vont ensuite les héberger jusqu’à leur mise en terre pour les laisser s’épanouir ensuite au jardin. La journée est magnifique, les températures, même si elles sont anormalement élevées, nous donne un avant goût de printemps et l’envie de planter toutes ces graines de vie.
Un petit coup de vaporisateur pour humidifier tout ça et c’est parti les bébés graines !
C’était aussi l’occasion d’ouvrir le jardin aux visiteurs et invités afin de leur faire découvrir la grainothèque de l’association et les différents aménagements et projets des Graines de Oaï. Encore de belles rencontres et échanges au grand air, pleins de bonnes ondes en ces temps de crise. Merci à tous ceux qui nous ont rejoint.
Le mandala s’enrichit également de nouveaux plans, on désherbe, on passe la grelinette et la campagnole sur les planches qui vont bientôt recevoir phacelie, luzerne et autres engrais verts. On teste aussi la houe maraîchère fabriquée maison par Jean-Pierre et Lionel.
Julie nous motive, nous montre les bons gestes avec tous les outils et nous régale toujours de tous ces bons conseils de maraîchère tout en nous donnant des nouvelles de son exploitation.
Encore une belle journée chez les Graines de Oaï qui ouvre la belle saison des plantations et les beaux jours.
Avec les Graines de Oaï à St Julien !!! Enfin notre projet d’herbier bénéficie d’une météo clémente…
Ravie d’accueillir Anna-Reine, Juliette, Louis…
Picride fausse épervière, bourrache, plantain, blette sauvage, rumex violon, pimprenelle et bien d’autres n’attendaient que ça ! Certaines restent même encore à nommer car nous avons » séché « sur quelques spécimens malgré les expert( e) s sur le terrain, livres de référence et loupe à l’appui.
D’abord l’observation, les yeux au ras du sol, admirer la fabuleuse architecture de la plante, détailler le filigrane des feuilles, toucher, effleurer le duvet, les épines, les rugosités, pour une identification correcte et même pourquoi pas, goûter ce que la nature nous propose si généreusement. Sur un mètre carré de sol que de merveilles, que de ressources.
En seulement deux heures nous avons collecté une bonne vingtaine de plantes présentes sur ce champ qui n’a ni connu ni culture intensive ni labourage depuis quelques années et qui ne reçoit d’eau que celle du ciel.
Maintenant en avant pour des semaines de séchage, et par la suite collage et transcription des descriptions détaillées le tout en effectuant certainement quelques recherches complémentaires dans le but de constituer un herbier aussi complet que possible illustrant cette biodiversité qui nous enseigne, et parfois nous régale !!un herbier, que nous envisageons évolutif, avec la collecte des fleurs au printemps et sûrement d’autres plantes endormies pour le moment, ou qui seront généreusement et solidairement semées par nos associés oiseaux, insectes, vents, pluies.
Le bonheur est dans la friche non?
Nathalie